Quincampoix Quincampoix

Patrimoine

Le pressoir de la trème

Un pressoir à raisin dans un pays cidricole

 

La réhabilitation de ce pressoir a été possible grâce au financement de la Région Normandie, du fonf européen FEADER.

Commission européenne FEADER :

 

 

 

 

Le " patrimoine rural " représente un témoignage du passé agricole de nos campagnes. Qu'ils soient sous forme de bâtiments ou d'objets, ces vestiges du passé racontent aux générations futures le mode de vie de leurs aînés.

La municipalité s'est portée acquéreur d'un " pressoir de la trème " situé dans une propriété privée, route de Préaux à Quincampoix. Soucieuse de préserver et entretenir son patrimoine architectural, elle a décidé de le restaurer en le remettant dans son état d'origine et de le dédier aux activités culturelles et associatives de la Commune.

Le torchis, les colombages et les toits de chaume sont " en voie de disparition " dans notre région normande, au profit d'architectures plus contemporaines. Il est donc essentiel de pouvoir préserver les vestiges de notre passé en reconstruisant ce pressoir à l'identique.

Cette bâtisse datée de 1880, témoigne d'un passé architectural et d'un patrimoine local, classé " vernaculaire ", d'autant plus remarquable que située sur le plateau au Nord-Est de Rouen, elle semble être le seul vestige de pratiques vinicoles anciennes dans la région.

Elle est composée d'un bâtiment à colombages et torchis, abritée par une toiture en chaume, structurée en deux parties distinctes : l'une pour broyer les pommes, l'autre pour presser et extraire le jus.

Il est à remarquer cependant que si la production cidricole constitue unetradition séculaire en Normandie, un pressoir à pommes de ce type, avec une meule actionnée par un poteau central et entraînée par un animal, était plutôt rare en Seine-Maritime.

Sa conception était surtout destinée à écraser le raisin des vignes qui existaient en Normandie entre les XVIIème et XIXème siècles et qui furent détruites par les maladies comme l'oïdium, le mildiou ou le phylloxéra, au profit de la production de pommes à cidre. La légende rapporte que Louis XIV, ayant trouvé atroce le vin de Normandie, décida d'en faire ôter les vignes pour les remplacer par des pommiers.

C'est pourquoi on retrouve davantage de nos jours ce type de pressoir dans les régions vinicoles telles que la Bourgogne et la Champagne.

 

Un projet patrimonial pour un territoire en construction

 

L'essor du verger à pommiers et poiriers en Normandie à cette période accompagne le processus de mise en herbe et le développement de l'élevage. Les plantations d'arbres fruitiers furent dès lors réalisées à proximité des habitations.

La reconstruction de notre pressoir se devait d'être un projet autant architectural que culturel par son emplacement et son utilisation.

Or, nous disposons d'un territoire communal, au centre du village, en pleine mutation immobilière : un lotissement communal " le clos du verger " qui est déjà planté de pommiers de variétés anciennes et entretenu par les services communaux et une autre résidence pavillonnaire dédiée aux aînés et aux jeunes couples se situeront à proximité.

Un bâtiment qui pourrait rassembler et mettre en relation culturelle, tant les jeunes que les aînés, constitue une opportunité que nous avons décidé de saisir en reconstruisant ce pressoir derrière le centre de loisirs et le " city-stade ".

 

Une préservation environnementale et intergénérationnelle

 

Partir sur les traces de nos ancêtres par la découverte de leur savoir-faire est, depuis toujours, la préoccupation des nouvelles générations. Et, peut-être, plus encore de nos jours, alors que la marche du temps se fait précipitée et que les traditions tendent à disparaître.

C'est pourquoi l'implantation du pressoir est envisagée à équidistance des écoles et du centre de loisirs.

Tout l'environnement culturel et associatif de la commune est situé à moins de 100m : les écoles, le centre de loisirs, la Bibliothèque et la mare pédagogique.

La résidence pour personnes âgées Hubert Minot et la future résidence pavillonnaire réservée aux aînés se trouvent dans le même périmètre.

 

Un axe central de la vie culturelle, associative et scolaire

 

Compte tenu de sa situation géographique, le pressoir deviendrait l'axe central de la vie culturelle, associative et scolaire.

Les activités intergénérationnelles dans les domaines culturel et scolaire sont déjà bien installées dans la Commune de Quincampoix. En effet, les aînés reçoivent les plus jeunes pour des auditions musicales et en retour certains d'entre eux agissent à la bibliothèque et dans le domaine péri-scolaire auprès des plus jeunes.

Mais ces échanges pourraient s'intensifier en permettant à toutes les générations de se retrouver pour interagir librement par l'intermédiaire de manifestations et d' expositions organisées dans ce pressoir qui deviendrait notre " centre culturel ", tout comme nous possédons un centre sportif implanté dans le complexe Jacques Anquetil.

 

 

 

Activités envisagées

 

Concernant l'écologie et l'environnement :

Un lien peut être fait entre le pressoir et la mare pédagogique pour leur caractère écologique et environnemental, l'un renforçant celui de l'autre. Ce thème pourra être approfondi par les écoles primaire et maternelle environnantes. De plus le bâtiment étant couvert de chaume, une noue serpentine dirigera les eaux pluviales vers ladite mare.

Concernant l'histoire :

Le passé vinicole et cidricole de la Normandie, lié au passé historique de Quincampoix dans ses traditions agricoles en général feront l'objet d'ateliers péri-scolaires organisés par la municipalité avec des acteurs tout désignés, tels que les personnes âgées, la bibliothécaire et le directeur du centre de loisirs.

Concernant le milieu associatif :

Les associations de peinture et de photos trouveront là un cadre idéal pour leurs expositions, avec une première dédiée au patrimoine vernaculaire de notre territoire.

Pour permettre à l'association de musique de profiter de ce cadre exceptionnel et en veillant à l'acoustique de la salle, de petits concerts pourraient y être donnés.

Concernant le projet éducatif et social :

La Commune de Quincampoix, bien que penchée sur le passé pour la préservation de son patrimoine authentique, est résolument tournée vers l'avenir. De ce fait, elle a voulu associer de jeunes adultes de la Commune à ce projet de reconstruction historique, dans le cadre d'une démarche volontaire, valorisante et utile à leur collectivité. Le but de cette expérience de vie est double :

- Sensibiliser la jeunesse au patrimoine culturel et architectural de sa commune,

- Donner une première expérience professionnelle à des jeunes, dans un secteur qui recrutera toujours : celui de la reconstruction historique.

Un chantier pédagogique, encadré par un chef de chantier issu d'une entreprise du bâtiment spécialisée dans la rénovation des bâtiments historiques, permettra de recruter 4 jeunes (2 garçons et 2 filles, entre 18 et 21 ans) qui seront affectés au démontage du pressoir.

Ces travaux comprendront les différentes techniques utilisées dans la construction, et notamment, le métier de charpentier. Ils feront également appel à une organisation très rigoureuse de numérotation de chaque pièce afin de pouvoir remonter le pressoir à l'identique sur son nouveau lieu d'implantation.

 

La réhabilitation de ce pressoir a été possible grâce au financement de la Région Normandie, du fonf européen FEADER.

Commission européenne FEADER :

 

 

L'église Sainte-Marguerite

L'église Saint-Marguerite, de style néo-gothique, a été édifiée en 1868. Elle a remplacé l'église originelle qui datait du XVème siècle. Sa cuve baptismale date du XIIIème siècle.

 

Un vitrail représente Jeanne d'Arc de passage à Quincampoix lorsqu'elle est conduite à Rouen pour y être jugée.

 

Sur la façade de l'église, à droite de la porte, une borne de nivellement indique l'altitude de Quincampoix (173 mètres).

Le Calvaire

Le Calvaire
Le Calvaire

 

Le calvaire, actuellement situé au bout de rue de la Bucaille, a été érigé en 1857 par la famille de La Bunodière.

La mare aux loups

La Mare aux Loups
La Mare aux Loups

A la sortie du village, rue de la mare aux loups, vous découvrirez la mare près de laquelle, au XIXème siècle, furent aperçus les derniers loups.

La stèle Jacques Anquetil

Devant l'église,  la municipalité a érigé une stelle en hommage à Jacques Anquetil. Le champion, originaire de Quincampoix, repose au cimetière de la commune. De 1957 à 1964, Jacques Anquetil a remporté cinq fois le Tour de france.

Accès rapide  Contactez la ville Démarches administratives Bibliothèque municipale Plan de la commune Renseignements

pl mairie - BP3 - 76230 QUINCAMPOIX
Tél. 02 35 34 70 15
info@mairie-quincampoix.fr

Lundi, mardi, jeudi, vendredi de 8h45 à 12h30 et de 13h30 à 18h00
Mercredi de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 18h00
Samedi de 9h00 à 12h00

2024 © Ville de Quincampoix Hébergement & Support Le plus du Web - Création graphique Pratikmedia - Agence web Studionet
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites. En savoir plus J'accepte