Quincampoix Quincampoix

Coutumes et traditions

Que faisaient nos anciens ?

Peu de sources prennent en compte la totalité de la population.

Toutefois, dans les actes de catholicité d'abord, dans les actes de civilité ensuite, apparaît la profession des parents, des déclarants, des témoins. Bien qu'obligatoire à partir de 1791, cette indication de profession a mis un certain temps à entrer dans les habitudes des rédacteurs des actes : oubli, mauvaise volonté, négligence, présence de deux ou quatre témoins, ou pas du tout...

Telle quelle, l'énumération des professions est précieuse et de nature à éclairer l'existence au quotidien de nos concitoyens à l'époque révolutionnaire. Tous les actes ont donc été compulsés et les indications professionnelles relevées. Il a été nécessaire d'éliminer des témoins à répétition domiciliés sur la place et qui intervenaient à tous les actes où la famille faisait défaut : cabaretier, instituteur...

Les indications professionnelles apparaissent irrégulièrement dans les actes après 1750 à Quincampoix. Elles ont été relevées jusqu'au 1er Janvier 1806, date de l'abandon du calendrier républicain et du retour au calendrier grégorien dans les actes. C'est donc un témoignage d'une vingtaine d'années sur une époque ou l'ensemble ou l'ensemble Saint-Nicolas-Quincampoix comptait environ 900 habitants, population ayant peu varié jusqu'en 1960. Une liste des patentes de l'an VI recoupe et confirme les indications de l'état civil.

Ces indications professionnelles ont été relevées dans les termes de l'époque, soulignant l'imprécision et le chevauchement des professions ; beaucoup de nos concitoyens exerçant deux professions.

La catégorie dominante est celle des laboureurs ou cultivateurs ( 437 citations, plus 46 exerçant en même temps un commerce, et 4 cultivatrices).Suivent les manouvriers ou journaliers (425 travaillent à la journée) ainsi que les ouvriers logés par l'employeur (45), parmi lesquels 31 jardiniers ; les propriétés importantes disposaient d'un grand jardin entouré de murs, dont il subsiste encore quelques vestiges. Puis viennent les ouvriers du textile travaillant à domicile : tisserands, fileuses, toiliers et professions annexes (240 citations).Le commerce recueille 200 citations et enfin le monde des artisans et divers fait apparaître 170 métiers, dont beaucoup annexes de l'agriculture.

Cette liste fournit une bonne indication sur l'immobilier de l'époque : dominante des charpentiers, suivis des menuisiers (peu de maçons les murs étant faits de colombage et la couverture en chaume ), et un seul peintre.

Le nombre des bûcherons est réduit, mais les journaliers travaillent en forêt l'hiver. Les citations de 15 marchands de bois et de 2 facteurs forestiers témoignent d'une activité sylvestre importante. A remarquer 7 signatures de mendiants et 54 de personnes à l'évidence aisées, qualifiées de propriétaires ou vivant de leur revenu ou de leur bien.

Les professions féminines sont rarement indiquées. Les fileuses de coton sont les seules à bénéficier d'une désignation professionnelle systématique. On note seulement une bouchère et 4 cultivatrices, des veuves ainsi que quelques servantes. Il faut noter que le formulaire d'état civil mis en oeuvre par la Révolution ne comportait d'emplacement que pour la profession du père et rien pour celle de la mère.
 

L'électricité, l'eau à Quincampoix

L'électricité

En 1920, le Conseil demande la distribution de l'électricité le plus vite possible, puis adhère en 1922 et 1923 aux syndicats d'électrification. En 1924, pour hâter le processus, la commune participe : il faudra placer 104 parts de 500 francs à souscrire. Le plan du réseau sera complété en 1928 et les bâtiments publics électrifiés en 1929-1930.
 

L'eau

Il s'agit là d'un problème crucial sur nos plateaux, où la configuration géologique ne permet ni puits à une profondeur raisonnable ni mares totalement permanentes. Quant aux sources les plus proches, elles se trouvent dans les vallées à 6 ou 8 kilomètres, à Saint-Martin-du-Vivier, Fontaine-le-Bourg, Blainville-Crevon.

Cinq puits avaient été creusés : un puits commun sur la place du village ; le puit de l'Aumônerie ; le puits de Saint-Nicolas ; le puits de la Chanterie. Le seul puits présentant encore un peu d'eau, le puits de la Bucaille, est la propriété du prieuré de Notre-Dame.

Faute de puits, l'eau indispensable était fournie par des citernes ou des récipients alimentés par des toitures, pour les habitations.

 

Les fermes disposaient de grandes mares pour l'abreuvement des bestiaux, auxquelles les habitations modestes recouraient aussi, la couverture en chaume ne permettant pas l'installation de gouttières. Nous avons connu de nos anciens élevés à la soupe à l'eau de mare.

Plusieurs grandes mares résistaient longtemps à l'absence de pluie : au Bosc-de-Cailly, aux Haquets, la Mare aux Loups, mais le "puchage" intensif finissait par les assécher quand même.

Dans les années 1940, la Mairie avait organisé un système d'approvisionnement en eau avec la société Clamageran, dont les camions-citernes, utilisés habituellement pour le vin, remplissaient les citernes asséchées avec de l'eau venant de Rouen. Mais le problème restait posé, malgré une adhésion de principe à un syndicat d'adduction d'eau de Malaunay-Montville.

En 1949, un projet plus précis vit le jour, fondé sur l'utilisation de la fontaine nourrice, source importante sise à Fontaine-le-Bourg et ne tarissant jamais. Le 15 décembre, le conseil municipal donna pouvoir au maire pour fonder, avec les communes d'Isneauville, Fontaine-le-Bourg et Saint--Georges, un syndicat d'études d'adduction d'eau. En 1950, Quincampoix se retira du syndicat Malaunay-Montville pour adhérer définitivement au syndicat d'étude.

 

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