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Un peu d’histoire…

En 1030, Robert le Magnifique, le père de Guillaume le Conquérant, légua la Forêt Verte aux moines de l’abbaye de Saint-Ouen à Rouen. Les religieux partageaient ces terres avec le Duc de Normandie et le Roi de France. En 1552, les usagers reçurent 50% du territoire, l’abbaye conserva les 50% restants et en interdira l’accès. La partie réservée aux usagers fut divisée en 7 triages.

Après plusieurs années, les usagers furent libérés du contrôle de l’abbaye. Mais progressivement, les bois, insuffisamment protégés disparurent. En 1829, les communes rentrèrent en possession des biens de la Muette. La gestion en fut confiée à une commission syndicale. En 1899, l’acte d’indivision clôt l’histoire juridique des biens communaux de la Muette.

Le syndicat aujourd’hui

Le Syndicat, présidé par Éric HERBET, est situé à la Mairie de Quincampoix et compte 13 communes membres dont : Bosc Guérard Saint Adrien, Déville les Rouen, Fontaine sous Préaux, Houppeville, Isneauville, La vieux Rue, Le Houlme, Malaunay, Maromme, Notre Dame de Bondeville, Quincampoix, Saint André sur Cally et Saint Georges sur Fontaine.

Le Syndicat est propriétaire de 584,08 hectares de terrains boisés et 481,16 hectares de terres agricoles

Le rôle du Syndicat

Gérer une forêt, c’est agir au quotidien, vendre du bois, réinvestir en infrastructures et travaux forestiers. C’est également gérer un milieu auquel sont attachés les habitants et préserver le cadre d’activités traditionnelles, comme la chasse.

L’aménagement forestier, qui accompagne la vie de la forêt, est l’outil essentiel pour prendre en compte l’évolution du paysage.

Selon les objectifs assignés à la forêt, des travaux et des coupes sont nécessaires pour optimiser la production, conserver une forêt stable dans des zones difficiles, préserver la biodiversité et les paysages… Bien géré, le capital forestier se maintient, voire s’enrichit.

L’Office National des Forêts (ONF ) présente chaque année un programme estimé des travaux et s’assure de la conformité de ces travaux par rapport aux prescriptions de l’aménagement (déroulement, résultats) en vérifiant notamment qu’ils ne portent pas atteinte à l’intégrité et à la pérennité du peuplement, au paysage ou à la biodiversité.