Quincampoix Quincampoix

Vie et organisation d'une communauté rurale

les structures communautaires

Jusqu'à la Révolution, l'église a été le seul monument public. Son rôle n'était pas limité à la célébration du culte. A l'issue de la messe paroissiale ou des vêpres, s'y tenaient des assemblées délibératives, où étaient prises des décisions qui engageaient la vie de la communauté.

Lieu de culte et lieu de réunion, l'église était la propriété d'une personne morale, la Fabrique, plus communément appelée le Trésor. A l'église s'ajoutaient deux annexes : le cimetière et la maison vicariale. Le presbytère jouissait d'un statut spécial. Le curé et la Fabrique ont rendu des aveux séparés en 1774. La Fabrique se chargeait des menus travaux à l'église, entretenait la maison du vicaire et couvrait les frais de culte.

 

De la monarchie constitutionnelle (1789-1792) à la convention

La refonte de l'organisation administrative de l'Ancien Régime s'est traduite par la création de nouvelles circonscriptions : départements, districts, cantons et communes.
Le district de Rouen comptait 9 cantons, parmi lesquels figuraient Quincampoix, Saint-Jacques-sur-Darnétal, Cailly et Montville.
Le découpage du département fut remanié en 1800 sous le Consulat et les districts disparurent. Ils furent remplacés par 5 arrondissements : Rouen, Neufchâtel, Dieppe, Yvetot et le Havre.
La carte des cantons fut redessinée, Quincampoix fut rattachée au nouveau canton de Clères. Décision qui ne doit pas surprendre ; Clères était du nombre des 7 localités du district de Rouen qui avait un marché, un droit hérité de l'Ancien Régime.
La suppression du canton de Quincampoix avait déjà été envisagée à la fin du Directoire, au grand émoi des élus. Pour éviter sa disparition, ils avaient proposé son extension au détriment des voisins.
 

De Jeanne d'Arc à Henry IV

Après avoir, en 1429, libéré Orléans et fait sacrer Charles VII à Reims, Jeanne d'Arc échoue devant Compiègne en 1430.
Capturée, elle est dirigée vers Rouen pour y être jugée. Amenée sous escorte à Bosc-le-Hard, puis Cailly, elle devait nécessairement passer à Quincampoix le 24 décembre 1430. Par quelle route ?
A l'époque, deux voies possibles pour rejoindre via Bois-Guillaume et la porte Bouvreuil, la forteresse de Rouen : l'actuelle rue de Cailly ou, par Fontaine-le-Bourg, une route remplacée depuis par l'actuelle route de Dieppe, à peu près sur le même tracé. Nous penchons pour l'actuelle rue de Cailly, qui traversait des lieux habités, dont Quincampoix. L'autre itinéraire longeait et même traversait la forêt. Les temps étaient difficiles, des groupes de partisans hantaient les bois et la possibilité de libérer Jeanne, à tout le moins d'en tirer rançon n'aurait pas manqué d'attirer les partisans du roi et même des malandrins.
Pendant la Guerre de Cent ans, notre région eut à subir le passage des gens de guerre : Anglais, Français, Écorcheurs, Grandes Compagnies...
Puis ce sont les guerres de Religion. Henry IV opère dans notre région : 1589, Arques ; 1590, Ivry ; 1591-1592, siège de Rouen.
De 1580 à 1592, le pays est une nouvelle fois ravagé. Les troupes de Philippe II, roi d'Espagne, commandées par le Prince Farnèse, stationnent dans notre région et causent beaucoup de dégâts. Notre château de la Bucaille est brûlé.
La conversion d'Henry IV (1591), son entrée à Paris puis la paix de Vervins (1598) mettront fin à cette période trouble, et Quincampoix peut revivre.
 

Notre état civil

En 1539, François Ier signait l'ordonnance de Villers-Cotterêts qui, entre autres prescriptions, faisait obligation aux curés et vicaires de tenir un registre des baptêmes par eux célébrés et rédigés en français.
En 1579, une nouvelle ordonnance complétait ces dispositions par l'obligation de noter la célébration des mariages et des sépultures, et de tenir les registres en double exemplaire, dont l'un serait transmis à la fin de chaque année au bailliage (administration royale).
Ces documents ne concernaient évidemment que les adeptes de la religion catholique et sont appelés de ce fait registres de catholicité. Ils constituent les ancêtres de notre actuel état civil instauré par la Révolution, complété par différentes indications dont celle, précieuse, de la profession des intéressés qui était précédemment facultative et souvent absente.
La mise en place des registres de catholicité demanda quelques années. A Quincampoix, le premier registre date de 1604.
 

Nos archives

Si l'état civil de Quincampoix est bien conservé, les archives municipales (délibérations du conseil municipal et courrier du Maire) ont souffert de la guerre. La Mairie a été occupée par l'armée allemande, transférée pendant un moment à l'école route de Neufchâtel*. Si des comptes rendus de l'époque de la Révolution sont bien répertoriés aux archives départementales, nous n'avons aucun document administratif entre cette période et 1840.

*De 1754 date la construction de la route Royale de Rouen à Saint-Omer, qui devint route Impériale, route Nationale mais, pour nous, sera toujours la route de Neufchâtel.
 

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